Dans les métros, les bus, les trams, les corps se frôlent, les regards se perdent, s’évitent. L’intimité devient flottante, froissée, passagère.
Je voyage dans la ville comme on traverse une pensée. Ici, les vies se croisent sans se rencontrer. Ma destination n’est pas claire, mais personne ne le sait. Parfois, je m’assieds juste pour disparaître.
Je descends si plus rien ne me retient.