Catégorie : En Bref

01 Mar

Villes sur la côte est de la Sicile

Nouvelles galeries ; Pour accéder directement à mes dernières photographies, sans passer par le blabla ci-dessous, voici l’accès direct  vers les nouvelles sélections ou dans le menu En bref/photographies récentes.

Une échappée sicilienne en hiver.

Une semaine sur la côte est de la Sicile, entre Messine, Taormine, Syracuse et Catane. Cette fois, pas d’itinéraire serré, mais toujours le même projet en tête : la photographie de rue. Observer, attendre, capter, malgré les doutes, la fatigue, et parfois le manque d’élan.
Dix jours pour se reconnecter au plaisir de marcher, de regarder, de photographier.

Messine

Facile de vous résumer mes trois jours à Messine : beaucoup de balades sur les hauteurs.
La ville se remplit et se vide à toute vitesse grâce aux paquebots de tourisme, venus assister à l’animation de l’horloge, de la cathédrale et des fontaines. Celle de Neptune m’a souri, comme à tous les navigateurs.
J’ai même croisé Jean-Paul II sur mon trajet.

Taormine

En route vers Syracuse, je suis parti tôt pour passer la journée à Taormine, puis reprendre le train en fin de journée.
Une navette Trenitalia permet de rejoindre le centre. La petite ville est superbe, et la vue sur l’Etna, spectaculaire.

Seulement, je rate de peu la navette, à 40 minutes du départ du train. Je dévale la descente en un temps record — par la mauvaise route, en plus — et j’arrive à la gare avec 10 minutes d’avance… pour découvrir que le train a du retard. Merci Trenitalia.

Arrivée à la gare de Taormine

Syracuse

A Syracuse, je loge au piccolo Hotel Casa Mia. En parlant de mon expérience à Messine, la jeune fille de l’accueil sourit et me dit qu’ici, les poubelles flottantes ne sont plus admises.
Content de mon séjour — et en plus, surclassé : une chambre avec un grand lit double qui aurait certainement fait plaisir à Jean-Claude Duss.

Les journées sont douces, en t-shirt, les nuits un peu plus fraîches. Je marche, je regarde, je me laisse porter.

Et puis, au détour d’une place, je tombe sur Archimède — ou plutôt sa statue. Il m’attendait là, tranquille, le regard tourné vers la mer.
Je lui ai fait un signe de tête. Bye bye Syracuse, Catane m’attend demain.

Les journées sont douces, en t-shirt, les nuits un peu plus fraîches. Je marche, je regarde, je me laisse porter.

Et puis, au détour d’une place, je tombe sur Archimède — ou plutôt sa statue. Il m’attendait là, tranquille, regard posé sur la ville et la mer. Bye bye Catane m’attends demain.

Catane

Surprise à la gare de Syracuse : grève des trains. Un départ est prévu quelques heures plus tard, j’ai des heures à tuer. Mais en sortant, je vois un train approcher. Je retourne sur le quai : le contrôleur m’informe qu’il retourne justement à Catane.
J’ai rien compris, Trenitalia.
Tout comme mon hôte Booking qui me demande de préciser mon heure d’arrivée… alors que la clé est dans une boîte à code.

Ah, Catane… enfin une grande ville animée. Ça va être plus dur : les 15 km de marche par jour commencent à peser.
Tous les matins, les bonnes odeurs du marché en bas de ma chambre.

En résumé

Même si le résultat photographique est mitigé, j’ai pris plus de plaisir à photographier et à prendre le temps de découvrir la côte est de la Sicile.
Très bon souvenir.
Je vous partage le tout en image, et une video de l’arrivée dans la superbe gare de Taormine.

17 Jan

Tirana – Hiver 2024

Pour accéder directement à mes dernières photographies, sans passer par le blabla ci-dessous, voici l’accès direct vers les nouvelles sélections ou dans le menu, photographies récentes.

Le retour de mon projet de photographie de rue

Tirana, entre modernité et traditions, m’a offert un nouveau terrain de jeu photographique. Après une longue pause, j’y ai repris la photographie de rue, explorant ses quartiers hauts en couleur, son histoire fascinante et sa délicieuse cuisine. Voici le récit de mon séjour, accompagné de ma sélection d’images à découvrir dans la galerie.

Tirana, petit récit de mon séjour.

Novembre 2024 – Cinq jours à Tirana, en Albanie, au départ de l’aéroport de Charleroi. Un très bon séjour, malgré une météo douce mais brumeuse. Après une longue pause, j’y ai repris la photographie de rue. Ma sélection est à découvrir dans cette galerie. (lien)

Tirana m’a surpris par son mélange unique de modernité et de traditions. Les façades colorées et l’architecture éclectique rendent cette ville inoubliable. J’ai particulièrement aimé partir à la découverte des différents quartiers, comme Blloku, la Pyramide ou encore le grand parc de Tirana, idéal pour flâner. Les musées historiques aménagés dans d’anciens bunkers sont impressionnants, notamment BUNK’ART 1, réparti sur quatre niveaux. En revanche, les nombreux panneaux explicatifs (traduits en anglais) peuvent parfois être un peu longs.

Côté transports, les bus coûtent environ 40 centimes, avec paiement directement à bord. Les arrêts et itinéraires sont bien indiqués sur Google Maps, ce qui facilite les déplacements.

La cuisine albanaise a été une véritable découverte culinaire, avec des plats savoureux et des ingrédients frais. J’ai testé plusieurs restaurants, mais mon coup de cœur reste Gjelltore SaUku – Traditional Albanian Cuisine. Ce petit restaurant familial, sans prétention et niché dans une rue discrète, propose des plats entre 4 et 6 €, et un verre de vin à 1,50 €. Attention : comme partout à Tirana, les cartes bancaires ne sont pas acceptées, il vaut donc mieux échanger des euros au fur et à mesure pour payer en liquide.

Les Albanais sont des hôtes chaleureux et accueillants, toujours prêts à aider. Parmi les moments forts de mon séjour, il y a eu mon premier jour passé à la fête de la bière sur la place Skanderbeg, une belle illustration de l’hospitalité locale.

Pour le logement, j’ai choisi la Nina Guest House, située en centre-ville, à deux pas du bazar couvert. Réservée via Booking, elle m’a coûté 25 € par nuit.

En résumé, Tirana est une destination qui vaut le détour, offrant une combinaison parfaite de culture, d’histoire et de gastronomie. Je recommande vivement cette ville à tous ceux qui cherchent à découvrir une nouvelle destination en Europe. L’accueil y est excellent, et il me reste même quelques LEK… J’y retournerai volontiers pour explorer d’autres villes d’Albanie.

Instantanées

Ci-dessous, quelques photos instantanées, souvent prises pour me souvenir ou pour localiser précisément les lieux de prises de vue.

Fête de la bière sur la place Skanderbeg le 15/11/2024

30 Oct

Une Exposition que vous ne verrez pas

Une Exposition de photographie que vous ne verrez pas

En septembre dernier, j’ai répondu à un appel à projets pour les Rencontres Photographiques d’Arlon, prévues en mai 2024. Les résultats officiels seront annoncés le 1er novembre, mais j’ai déjà été informé que mon projet ne faisait pas partie de la sélection.

Cela ne devait tout simplement pas être au goût du comité. Il y avait sans doute beaucoup d’autres propositions, et probablement de très belles aussi. Ce n’est pas bien grave : d’autres projets ont vu le jour entre-temps, et d’autres verront encore le jour.

Mais cela reste du temps de travail, de réflexion, d’écriture, de sélection d’images. Du temps que j’aurais pu consacrer, par exemple, à améliorer mon site… ou à autre chose.

Laisser aux autres, c’est ce que je vais faire.

Alors, plutôt que de laisser cette proposition dormir, j’ai envie de la partager ici, telle qu’elle a été envoyée. Parce que, même si elle n’a pas trouvé sa place dans cette biennale, elle reste fidèle à ce que j’avais envie de dire et de montrer à ce moment-là.

Et surtout, je préfère continuer à photographier, à faire vivre ce projet sur le terrain.

Ailleurs

Dans cette vie où l’on court sans cesse, je n’ai jamais pris le temps, le temps de m’arrêter, de respirer, d’observer ce monde qui m’entoure. Depuis, je flâne dans les villes d’Europe près de ses habitants.

Au milieu de cette ville, je me laisse emporter par le quotidien de la vie urbaine, comme immergé dans la scène. Je marche, je marche encore, la rue, la foule, ou des endroits silencieux.

Les passants me croisent sans réellement me prêter beaucoup d’attention. Dans les transports en commun, les gens défilent sans me voir, je les accompagne, souvent pour nulle part…

Chacun de mes pas me plonge dans une expérience humaine inconnue, des pas dans la ville pour des échanges sans parole.

Exposition (projet)

Le projet se compose de 20 cadres de trois tailles différentes. J’ai sélectionné trois tailles de cadres différentes pour varier l’impact visuel et donner de la profondeur à ma proposition.

L’espace au mur est d’environ 14 mètres de long maximum, les écarts entre les cadres et la hauteur seront adaptés en fonction du lieu de l’exposition.

Un visuel au format PDF joint au dossier donne un aperçu complet de ma proposition.  (Visuel Arlon.pdf)  à l’échelle 1/10e, un zoom de 200 % est conseillé (800 % pour les cartels) pour une lecture confortable.

 

Dimensions

Chacune de mes photographies est encadrée avec un passe-partout blanc ivoire en biseau et un cadre en verre profilé en aluminium gris clair (8 mm de profil visible).

Tailles des cadres et des photographies

 

Quantité Cadres Photographies (±)
12 40 x 50 cm 24 x 36 cm
6 50 x 70 cm 31 x 46 cm
2 60 x 90 cm 39 x 59 cm

Cartels

 Les cartels, imprimés et collés sur du papier plume de 3 mm, affichent le nom des villes et l’année de la prise de vue, les dimensions sont de 6 cm x 2,5 cm.

Ils seront positionnés sous chaque cadre.

Les QR codes sont un prolongement des cartels (2,5 cm²) ils invitent les visiteurs à vivre une expérience immersive avec Google Street View, les transportant instantanément vers l’emplacement le plus proche de la photographie.

Pour information, les liens cachés derrière ces QR codes sont en clair page suivante.

Envoyez moi un message si vous souhaitez cette photographie