Catégorie : En Bref

31 Août

La Principauté des Asturies en juin

Les Asturies en juin

En juin 2025, j’ai pris la route des Asturies, une région verte et encore discrète du nord de l’Espagne. Entre Oviedo, capitale élégante sur le Chemin de Saint-Jacques, Gijón la maritime, et Bilbao la moderne, j’ai voyagé léger, logé en auberges, et pris le temps d’explorer musées, marchés et rues animées. Voici quelques notes de ce carnet de route à petit budget.

Oviedo, première étape

En juin, direction les Asturies. À l’aéroport, deux bus : l’un pour Gijón, l’autre pour Oviedo. Mauvais choix stratégique : le bus vers l’ouest repasse par Oviedo…
Pour 9 nuits, j’ai choisi les dortoirs (budget max 30 €). À Oviedo, La Hospedería : une auberge simple et calme, au cœur de la vieille ville, fréquentée par des pèlerins. Si bien que j’étais souvent seul dès tôt le matin.
Capitale des Asturies et étape du Chemin de Saint-Jacques, Oviedo m’a offert son musée des Beaux-Arts (gratuit) et des rues idéales pour mes photographies. La ville est plus grande que je ne l’imaginais. On y trouve notamment le « boulevard du cidre », une enfilade de restaurants assez touristiques, mais typiques de l’ambiance locale.

Gijón, un peu trop calme pour moi

À 30 minutes de bus, Gijón s’est révélée plus tranquille que prévu. Même la finale de Roland-Garros n’a pas animé les bars, souvent fermés en journée. En revanche, beaucoup d’animation lors du marché du dimanche, en face du musée des Asturies (Muséu del Pueblu) gratuit.

Le cidre local, le même qu’à Oviedo, n’a pas particulièrement brillé. Mais j’y ai découvert une rétrospective du photographe Louis Stettner : la vraie surprise. Très bon séjour aussi au Boogalow Hostel, chambre de 4 lits face à la plage de San Lorenzo.

Bilbao, musées et expériences inédites

Puis cap sur Bilbao, en renonçant à Llanes. Trajet toujours avec Alsa, mais cette fois dans un car de luxe, grand confort avec trois sièges par rangée. La météo est plus clémente : moins humide et plus chaude.

Test inédit pour l’hôtel : Optimi Rooms, futuriste, en sous-sol, sans fenêtre, avec des gadgets parfois bancals, mais un café à 50 centimes. Là encore, rencontres improbables, dont un pèlerin parti de Narbonne. Peut-être qu’un jour, je tenterai moi aussi ce fameux Chemin…

Bilbao m’a surtout séduit par ses musées (Beaux-Arts et Guggenheim) et ses transports pratiques grâce à la carte Barik (vendue dans le métro, valable pour tous les transports, y compris le funiculaire qui mène au panorama de la ville, le tout à moindre coût).

 

Retour par Santander

Retour par Santander, après une dernière visite au musée d’art contemporain, lui aussi gratuit.

Et les photographies ?

Mes sujets de prédilection : la rue et les transports étaient bien là, mais je trouve mes images peu intéressantes. La sélection ne sera pas trop sévère. Elle a tardé à venir car, cet été, j’ai préféré naviguer, passer du temps sur la côte et vivre autre chose, en dehors des circuits touristiques.

02 Avr

Photographie clopin-clopant sous le soleil andalou

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Andalousie

Fin mars, je suis parti photographier l’Andalousie, sac au dos, appareil en bandoulière… et un pied pas vraiment opérationnel. Une fracture début février a bien failli tout annuler. Mais j’avais besoin de lumière, de rues à arpenter, et d’images à saisir. Voici mon récit, entre musées, bancs publics et quelques galères bien absorbées.

une chute qui fait boiter le départ

Ah, Málaga. L’Andalousie et son climat de fin d’hiver. Ville natale de Picasso, sa ville, ses œuvres… et mes photographies de rue que je glanerai au fil des balades. Beau programme, surtout que le départ tombe le 24 mars, jour de mon anniversaire. Au menu : Málaga, puis Grenade et son Alhambra, et retour par Almería.

Le projet a failli tomber à l’eau bien avant le départ. Le 13 février, en voulant suivre la manif avec un groupe de cheminots croisés dans le train, je me suis offert une belle chute sur la place Rogier. Fracture du pied deux ou trois métatarses, cinq semaines de plâtre, liberté envolée, et un moral cabossé.

Malaga, version ralentie

Mais bon, pas question de rester bloqué plus longtemps. J’ai fini par supplier qu’on me retire le plâtre, un peu tôt sans doute, mais il fallait que je parte. Besoin de lumière, de soleil. Mon appareil photo dans le sac, j’annule le logement initial, à l’étage et sans ascenseur. Je trouve une chambre dans une cité universitaire, de l’autre côté du Guadalmedina. Loin du budget que je me fixe de 30€, mais proche d’un arrêt de bus et à quelques pas du centre historique.

Le cœur de la vieille ville est piétonnier, pas top dans mon état, mais heureusement, il y a des bancs un peu partout. Alors je prends le temps, je m’arrête souvent, j’observe, je photographie les scènes qui viennent à moi.

Ce premier jour est aussi celui de mon anniversaire. « Hello papa, j’espère que tout va bien, et mieux pour ta jambe ? Petit message pour te souhaiter un bon anniversaire.  » Ma jambe va bien, je lui ai répondu, mais … Malgré ce pied, je suis quand même parti à Málaga. Pas de réponse, pas de dialogue, je n’avais droit qu’à un seul message.

Musées et mer : culture et repos

Côté musées, la maison natale de Picasso transformée en petit musée, on découvre son côté humain et intime. Ses premières œuvres d’enfant, les brouillons des Demoiselles d’Avignon, ses objets personnels et ses débuts passionnés. Le musée Picasso vaut bien sûr le détour, tout comme le musée Carmen Thyssen, très agréable. En revanche, le Musée Russe, tout au sud de la ville, ne m’a pas laissé grand souvenir… si ce n’est sa proximité avec la plage. J’y suis resté un moment, face à la mer, avant de reprendre le bus pour le centre et la plage de Malagueta.

J’espère chaque jour que la marche devienne un peu plus facile, histoire de vraiment profiter. Quand je pense que j’ai réservé l’Alhambra de Grenade pour le dimanche 30 mars… C’est encore loin, j’ai toute la semaine pour aller mieux. Bref, bon séjour à Málaga. Clopin clopan, mais je reviendrai.

Cap sur Grenade

Arrivé à Grenade, il y a un métro qui m’a fait penser à celui de Charleroi : souterrain au centre, sauf que là c’est moderne et clean. Mon Airbnb est proche de la station Méndez Núñez. Le centre est piétonnier mais il y a beaucoup de bus, et Google Maps est d’une grande aide pour les horaires. Pour monter jusqu’à l’Alhambra ou dans l’Albaicín, il y a des mini-bus bien pratiques. Pour les tickets, le mieux c’est d’acheter une carte rechargeable valable dans toute l’Andalousie, qui permet un prix très réduit par trajet. On les trouve dans les Tabacos (enseigne rouge).

L’Alhambra : le défi des 10 km

Finalement, l’Alhambra s’est très bien passé. Je n’ai pas tout fait, mais un bon 10 km de marche quand même. J’étais parti avec une canne rétractable achetée pour l’occasion, mais une béquille aurait sans doute été plus adaptée. Je passe ma soirée au Bar Maymi, un bar à tapas proche. Le lendemain, dernière journée à Grenade, puis bus direction Almería.

Retour par Almería

Une journée de repos au bord de la mer, une soirée tapas avant un super envol au-dessus de la mer de plastique, ces serres alignées entre terre et Méditerranée, pour le retour à Charleroi.

Envoyez moi un message si vous souhaitez cette photographie